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Qu’est-ce que c’est ?
Les Coronavirus sont une grande famille de virus, qui provoquent des maladies respiratoires allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des Coronavirus) à des pathologies plus sévères (comme les détresses respiratoires du MERS, du SRAS (dont la COVID-19)).
Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau Coronavirus. La maladie provoquée par ce coronavirus a été nommée COVID-19 par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et depuis le 11 mars ils qualifient la situation mondiale de pandémie ; c’est-à-dire que l’épidémie est désormais mondiale.
Quelles sont les mesures barrières à mettre en place ?
Pour votre sécurité, prenez quelques précautions simples :
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes peuvent apparaître jusqu’à 14 jours après le contact.
Mais d’autres symptômes moins courants peuvent toucher certains patients :
Ils peuvent se manifester après le retour d’une zone où circule le virus ou après un contact étroit* avec une personne contaminée par le virus.
*Un contact étroit est défini par le partage d’un lieu clos, pendant au moins 15 minutes sans masque chirurgical ni geste barrière, avec une personne contaminée par la COVID19 (symptomatique ou non).
Puis-je me faire dépister ?
Il est possible de bénéficier d’un test de dépistage, à votre demande et sans prescription médicale, sans même présenter de symptômes. Le test (PCR ou antigénique) est intégralement pris en charge par l’assurance maladie. Ces dispositions sont également applicables aux personnes qui ne sont pas assurés sociaux. Les personnes présentant des symptômes, les cas contacts et les personnels soignants ou assimilés sont testés en priorité.
Différentes études ont montré que le coronavirus peut persister longtemps sur les surfaces inertes (plastique, acier, latex …) : plusieurs heures, voire quelques jours, si la température et l’humidité sont favorables. Toutefois, au bout de quelques heures, on ne le retrouve qu’à l’état de traces, en quantité insuffisante pour contaminer.
Des résultats assez variables (de deux à six jours) ont été obtenus pour le plastique, tandis que sur le latex et l’aluminium, quelques heures suffisent à tuer toutes les souches.
Les tests pour savoir si je suis infectée aujourd’hui ?
Les tests pour savoir si j’ai été un jour en contact avec le virus ?
Les tests sérologiques
Les tests sérologiques permettent, par le biais d’un prélèvement sanguin, de détecter la présence d’anticorps spécifiques au SARS-CoV-2, ce qui permet de savoir si la personne a déjà été infectée par le virus dans le passé. Contrairement aux tests virologiques, les tests sérologiques ne permettent pas d’établir un diagnostic.
Il est recommandé de ne pas utiliser les tests sérologiques en première intention si vous présentez des symptômes étant donné le risque important de faux négatif au début de la maladie, puisque les anticorps ne se forment pas immédiatement.
Il existe deux types de prélèvements nasopharyngé. Il y a le RT-PCR et le test antigénique. Tous deux utilisent un écouvillon (sorte de grand coton tige) que le soignant introduit dans la/les narines du patient afin de prélever dans la zone où l’on retrouve le virus : la muqueuse du nasopharynx.
Ce prélèvement est court (10 secondes) mais désagréable.
Il n’y a pas spécifiquement une douleur pendant et après le prélèvement mais plutôt une sensation de gêne, de chatouillement. C’est une partie de notre corps qui n’est pas stimulée habituellement.
Les patients versent la plupart du temps quelques larmes car lors du prélèvement le nerf lacrymal est touché par l’écouvillon.
Si je suis CAS CONTACT :
J’ai été informé par les équipes de l’Assurance Maladie que j’ai été en contact à risque avec une personne testée positive au virus. Les consignes à suivre : je m’isole (10 jours), je me fais tester et je surveille ma santé.
Si je suis POSITIF :
▪ Je m’isole et respecte les gestes barrières
▪ Je liste les personnes que j’aurais pu contaminer : je vais être contacté par les équipes de l’Assurance Maladie pour identifier les personnes avec qui j’ai été en contact à risque (personnes sous le même toit, collègues partageant le même bureau, etc.).
▪ Je surveille ma santé :
– Je prends ma température 2 fois par jour.
– En cas de fièvre ou maux de tête : je peux prendre du paracétamol : 1 gramme, 3 fois par jour maximum (3 grammes par jour au total).
– Je ne dois pas prendre d’ibuprofène, ni un autre anti-inflammatoire.
– Si je prends un traitement pour une autre maladie, je le continue. En cas de doute sur un médicament, j’appelle mon médecin. Je ne prends pas d’autre traitement sans en avoir parlé à mon médecin ou mon pharmacien.
– Je n’hésite pas à téléphoner à mon médecin si j’ai un doute ou si je présente des symptômes inhabituels, ou pour tout autre problème de santé.
– Si j’ai des difficultés à respirer, j’appelle immédiatement le 15 (ou le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes)
POURQUOI JE DOIS M’ISOLER ? Je reste isolé pour éviter de contaminer mes proches et d’autres personnes, ainsi que pour éviter la propagation de l’épidémie.
JUSQU’À QUAND M’ISOLER ? Mon médecin me le précisera mais je dois être isolé 10 jours après l’apparition des premiers signes de la maladie. A la fin de cette période, si je n’ai plus de signes de la maladie, je peux sortir de l’isolement. Après cet isolement je continue à appliquer l’ensemble des gestes barrières.
COMMENT ORGANISER MON ISOLEMENT ? Je peux rester chez moi, si les conditions s’y prêtent et après en avoir discuté avec mon médecin. Si j’ai besoin d’être isolé en dehors de chez moi, l’Assurance Maladie me proposera une solution adaptée. Des masques chirurgicaux me seront fournis pour la durée de mon isolement, à faire retirer par mes proches dans n’importe quelle pharmacie. Chez moi ou dans un lien d’hébergement, je protège mon entourage :
– Je reste si possible dans une pièce séparée
– J’évite les contacts avec les autres personnes de la maison ou du lieu d’accueil
– Je porte un masque chirurgical en présence d’une personne dans une même pièce
– Si possible, j’utilise une salle de bain et des toilettes séparées
– Je me tiens à plus d’1 mètre des autres personnes
– Je ne vois pas les personnes fragiles
– Je me lave les mains très souvent avec de l’eau et du savon
– J’utilise des mouchoirs à usage unique que je jette puis je me lave les mains
– Je ne partage pas mes objets de tous les jours : serviettes, gants de toilette, savons, couverts, assiette, téléphone, etc
– Si je suis seul, je demande à mes proches de me livrer mes médicaments, mes courses ou mes repas
– Je donne des nouvelles à mes proches
– Je nettoie mon logement très régulièrement : aérer, nettoyer et désinfecter les surfaces touchées
Si votre test est positif ou si vous êtes cas contact, vous devez informer :
Le Coronavirus Covid-19, comme tous les virus, se multiplie dans l’organisme hôte qu’il infecte. Cette multiplication s’accompagne de quelques « modifications » du génome, encore appelées mutations. La plupart des mutations sont silencieuses. Parfois, une mutation entraîne l’émergence d’une nouvelle souche du virus, légèrement différente, que l’on appelle un variant.
Il y a déjà eu plusieurs variants de la Covid-19, dont notamment le variant comportant la mutation D614G dans le gène Spike, mieux adapté à l’homme, et plus facilement transmissible dès février 2020 par rapport aux souches initiales de Wuhan.
Les variants de la Covid-19 dit « d’intérêt » font l’objet d’une surveillance spécifique par les laboratoires français :
Suite aux annonces du président de la République, la vaccination contre la COVID19 sera ouverte dès le mercredi 12 mai, pour toute personne âgée de 18 ans et plus.
COMMENT ? Je suis âgé de 18 ans ou plus et souhaite me faire vacciner. Je me rends LA VEILLE du jour où je souhaite me faire vacciner sur https://vitemadose.covidtracker.fr/ et choisi un créneau disponible.
OU ? À Poitiers, je peux me faire vacciner au parc des expositions, au CHU, à la Polyclinique et à la CPAM.
Efficacité générale des 4 vaccins disponibles en France :
Selon la Haute autorité de la Santé (HAS), les premiers objectifs du programme de vaccination sont de réduire la morbidité ET la mortalité attribuables à la maladie (hospitalisations, admissions en soins intensifs et décès) et de maintenir les activités essentielles du pays, particulièrement celles du système de santé pendant l’épidémie.
Les personnes vaccinées sont bien moins souvent malades que les personnes non vaccinées.
Les risques du vaccin sont bien moins fréquents que les risques de la maladie.
Les vaccins sont-ils efficaces contre le variant anglais ?
Les quatre vaccins disponibles, à savoir Comirnaty® de Pfizer/BioNTech, ARNm-1273® de Moderna, AstraZeneca rebaptisé Vaxzevria et Janssen restent actifs contre le variant anglais.
Les vaccins sont-ils efficaces contre le variant sud-africain ?
La HAS recommande de continuer à privilégier l’accès aux vaccins d’un niveau élevé d’efficacité contre le variant sud-africain. Il s’agit des vaccins Comirnaty® (BioNTech/Pfizer) et ARNm-1273® (Moderna) et du vaccin Janssen.
Les vaccins sont-ils efficaces contre le variant brésilien ?
La HAS recommande la poursuite de la stratégie déjà mise en place avec l’utilisation exclusive des vaccins à ARNm (BioNTech/Pfizer et Moderna).
Le variant indien est-il résistant aux vaccins ?
Selon le Conseil scientifique, aucune donnée solide ne permet encore de statuer sur l’efficacité des vaccins sur le variant indien. « La mutation L452R pourrait diminuer la sensibilité de ce variant aux anticorps », précise l’instance française. « On peut donc s’attendre à une efficacité vaccinale conservée mais diminuée», conclut le Conseil scientifique.
A ce stade, les résultats enregistrés par les autorités de santé confirment l’efficacité des vaccins pour éviter les formes graves de la maladie.
Les dernières études scientifiques montrent même qu’après deux doses d’un vaccin ARN messager, les anticorps persistent au moins six mois dans le corps, ce qui devrait permettre aux personnes vaccinées de ne pas contracter ni transmettre la maladie pendant ce laps de temps. « Une troisième dose sera probablement nécessaire, entre six et 12 mois après la 2ème et à partir de là, il y aura une vaccination chaque année » affirme Bruno Pitard.
Les tests antigéniques permettent de détecter une protéine du virus de la COVID19 à la phase la plus infectieuse de la maladie. Ainsi, aujourd’hui, le test PCR reste le test de référence. : ils détectent l’ADN du virus et ce pendant une période plus longue que les tests antigéniques.
Le service de santé universitaire de Poitiers propose des tests-antigéniques de la marque BIOSYNEX. Ces tests ont une sensibilité de 96% [95% IC : 93,6 – 98,4%] et une spécificité de 100% [95% IC : 100 – 100%] pour un échantillon de 248 personnes (103 positifs et 145 négatifs).
L’HAS exige, pour les tests antigéniques, une sensibilité clinique supérieure ou égale à 80 % (pour limiter le nombre de faux négatifs) et une spécificité clinique supérieure ou égale à 99% (pour s’assurer que les cas positifs sont bien des cas de COVID-19 et pas d’autres virus respiratoires saisonniers). Ces performances cliniques doivent être établies par le fabricant sur la base d’une étude clinique comparant son test au test RT-PCR nasopharyngé et avec un intervalle de confiance resserré.
Pour avoir les chiffres du jour rendez-vous sur : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/carte-et-donnees
Situation du 05 au 11 avril 2021 :
Testés |
Tests positifs |
Taux d’incidence pour 100 000 hab | Total positifs du 25/01/20 au 11/04/21 |
Hospitalisation au 11/04/21 |
Total retours à domicile depuis le 21/01/20 | Total décès à l’hôpital depuis le 21/01/20 | |
Nouvelle Aquitaine | 180 327 | 11 853 | 197.6 | 272 484 | 1 344 | 13 793 | 3 300 |
Vienne | 14 643 | 1 104 | 252.4 | 21 239 | 98 | 1 071 | 244 |
Gironde : 51 322 tests et 3 512 tests positifs
Le taux d’incidence le plus important concerne toujours les 15-44 ans (287.3/100 000 hab)
Le taux de positivité est en hausse dans toutes les classes d’âge, sauf chez les plus de 75 ans où il est stable
En région, le taux d’incidence est en baisse dans la moitié des départements
Le taux de dépistage est en baisse dans tous les départements